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Ptb ... Les autres ... Balkanisation

 

 

 

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Vues critiques du Ptb  -  Volets 2   

1.

Le respect et le dialogue fraternel n’excluent ni la critique, ni poser questions sur le maintien ou non des références et de l’identité staliniennes du  Ptb, voir son rapport à la ligne de la bureaucratie syndicale, sa vision de l’alternative sociétale et  les moyens pour y parvenir pour ne citer que ces exemples. 

Voir aussi une mise en cause critique  de paradoxes  et sophismes  donc  abusifs  à l’instar de la rose de Fontenelle  disant que de mémoire de rose on n’avait vu mourir un jardinier …

Il se trouve que, en l’occurrence, il ne s’agit point de jardinage.

 

2.

En plus grave parce que  contraire  à ses propres  crédos de Congrès et statuts, ces mêmes exigences nous font dire que réfuter par une simple phrase  parmi d’autres de Mr Hedebouw membre du Bureau « Nous n’avons aucune référence à Staline au Ptb » (1) …

Ce n’est pas une bagatelle comme l’indiquait Lénine à moins que ce  soit une bagatelle pouvant acquérir une importance  décisive. 

C’est loin  d’être une bagatelle  car fondamentalement pas une virgule des dispositions et  fonctionnements staliniens statutaires outres les analyses et conclusions de son Congrès de 2008 allant dans le même sens ne sont à ce jour modifiées.

 

3

Nonobstant, le plus saisissant est  d’invoquer avec aplomb des parutions de bouquins, fussent-ils de responsables de ce parti, permettant ainsi de démontrer le contraire  …

 

En sus et au vu  de tous par un énoncé ferme comme fer, il descend le rideau  sur les obligations de travail  d’un cadre prévue par l’art. 29.11 / 2008 remplacé et conforté plus que solidement en englobant les 2 congrés 2008 et 2015  par l'article 5 / 2015  des statuts affirmant en réalité leur contraire.

 

Citons  "Le 'Parti de la révolution' est un bouquin qui a été écrit il y a 25 ans et n'est pas du tout notre manuel de base" 

A moins, je l’imagine  difficilement, que ces écrivains dont le précité ne se substituent aux statuts, analyses et décisions de Congrès de ce même  Ptb…  

 

4

Aujourd'hui fin 2016 , au milieu des 11.millions de nos concitoyens il reste simplement un "PTB Win for life" mais un PTB bien seul après avoir ruiné une tentative incontestablement hitorique depuis 1945 et fructueuse de regrouper de regrouper "La gauche de la gauche".

 

 

Par contre : Tant pour Ptb que Go (Gauche d’Ouverture)

 

1°  

Ne  signant pas de chèque en blanc, nous resterons nous-mêmes  « Parce qu’il est des rendez-vous qu’il ne faut pas manquer » et de ce fait ne voulons en aucun cas abuser de la crédulité  de nos concitoyens par ce que l’on peut appeler un ravalement de façade.

 

2° 

Excluant rêves, souhaits, lamentations ou silences y compris par omission, retenant qu’un épisode électoral reste un épisode passager, pour éviter l’incontournable feu de paille nous ne connaissons qu’une seule PRIORITE : Construire des liens organiques structurés de programmes et statuts.


Il est cependant évident que cette précaution élémentaire ne fut point de mise et la suite nous apprendra que PTB seulement 3 semaines après fin des élections 25.04.2014 eut tôt fait de torpiller PTB - Gauche d'Ouverture (GO) gardant sans partages mandats et subside fédéral de 946.000 €.

 

Nous ne considérons pas que « Tout est possible » mais que le chemin de la durée, excluant un centralisme dit démocratique type "Etouffoir" des idées + l’interdit de la liberté d’expression des tendances et tout autant l'agitation permanente du poisson rouge dans son bocal au gré des événements du jour, la construction du PILIER politique autogestionnaire fédéralisant les courants, qu’importe l’étiquette , devait être l’épisode suivant et PRIORITAIRE pour assumer la continuité durable des efforts humains et financiers déjà réalisés.

 

Le rédac. de RIPOSTE   

 

 

 

 A titre d'info. >  Qqs Extraits de l’analyse-critique dans AVANTI 01.12.2013 

 

 

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Texte complet voir lien ci-dessous.

 

… Alors que les « méga-élections » de 2014 approchent à grand pas, l’état et l’avenir de la gauche radicale et anticapitaliste en Belgique offrent une image contrastée entre, d’une part, une balkanisation poussée de petites formations anciennes (PC, LCR, PSL, LCT…) ou plus récentes (Vega, MG, Rassemblement R…) et, d’autre part, un PTB de plus en plus hégémonique et probablement en passe de réussir son pari d’obtenir un ou deux parlementaires.

 

Le tout avec comme toile de fond une crise continue du capitalisme, de graves reculs sociaux savamment distillés et une passivité quasi-totale des sommets syndicaux face à une social-démocratie prête à jouer à nouveau la carte du « moindre mal » et du « barrage contre le nationalisme flamand ».

Quels sont les rapports de forces dans cette gauche radicale et ses différentes perspectives ?

 

Quelles questions essentielles devrait-elle se poser et mettre en avant dans cette campagne ou, plus fondamentalement, pour surmonter ses défis et ses limites ?

Et, surtout, quelles perspectives au-delà d’échéances électorales conjoncturelles afin de (re)construire en profondeur la résistance sociale, de pousser et renforcer les luttes et dégager ainsi une alternative anticapitaliste, comme l’appelle de ses vœux la FGTB de Charleroi ?

 

… Autrement dit, la critique de l’idéologie stalinienne du PTB doit être mise en sourdine sous prétexte que le PS et des médias l’utilisent dans leur lutte contre la concurrence électorale incarnée par ce parti. Bien entendu, il ne s’agit pas de hurler avec les vieux barons du PS contre le prétendu « rexisme » du PTB et il faut dénoncer ces amalgames odieux. C’est une chose. Mais les critiques sur le stalinisme interne, ou sur certaines contradictions, faites parfois par des journalistes consciencieux qui font leur travail (et on ne peut pas leur demander plus), c’est tout autre chose.

Or, selon D. Tanuro (Responsable à la LCR), puisque le PS et des médias font de mauvais procès au PTB, et surtout avec de bien mauvaises intentions derrière, alors la LCR s’abstiendra quant à elle de critiquer l’idéologie stalinienne du PTB et ses pratiques pour ne pas soi-disant « ajouter de l’eau au moulin » …

 

… Il s’agit là, selon nous, d’une très dangereuse concession et qui se révélera d’ailleurs contreproductive si le but est de réellement aider ou de contribuer à ce que le PTB évolue positivement par rapport à son identité stalinienne.

Rappelons tout d’abord que dans les années ’30 et ’50 les critiques des capitalistes vis-à-vis de l’URSS stalinienne (ou lors de sa chute en 1991) visaient elles aussi à nuire à l’idée même du communisme et à disqualifier le marxisme, la révolution et l’anticapitalisme en général.

 

Fallait-il que les militants antistaliniens s’abstiennent eux aussi de toute forme de critique vis-à-vis du stalinisme, même si c’était à partir d’une toute autre perspective et dans un tout autre but, sous prétexte que cela pouvait « nuire à la cause du socialisme » ou « à la gauche en général » ? B

ien sûr que non.

 

L’argument que la critique peut servir et être reprise par « l’ennemi de classe » dans son combat contre le socialisme est précisément une vieille méthode stalinienne et campiste (4) pour faire taire les dissidences et les voix critiques au nom de la lutte contre « l’ennemi principal » ...

 

Si le maintien de la nature stalinienne du PTB pose beaucoup de questions aujourd’hui c’est qu’il ne s’affiche plus ouvertement comme tel.

Le problème, c’est également qu’on ne tient pas suffisamment compte de sa « double » nature, ou de son caractère « hybride » aujourd’hui, avec sa structure à plusieurs « cercles » de membres.

D’une certaine manière, il n’y a pas « un » PTB, mais « plusieurs », bien qu’ils n’aient pas la même importance et influence.

 

Ainsi, bon nombre de ses nouveaux membres « adhérents », pour ne pas dire la majorité, ne s’identifient pas avec le stalinisme (même « en cachette ») et n’en savent sans doute pas grand-chose.

 

Mais ce sont précisément eux qui n’ont pas de poids, ou si peu, dans la structure décisionnelle interne, dans les grands choix d’orientation qui sont dictés par le « noyau dur » central des membres effectifs, et plus encore dans les instances de direction où les références internes au stalinisme sont toujours bel et bien présentes, ainsi que dans les formations pour les cadres destinés à intégrer ces instances … (3)

 

Ainsi, et jusqu’à preuve formelle du contraire, il faut continuer à appeler un chat, un chat : le PTB est et reste un parti mao-stalinien, en dépit de toute son épaisse coquille externe et de son image « new look ».

Et le stalinisme, ce n’est pas seulement des références historiques lointaines, c’est aussi une pratique et une conception du monde, du projet de société « socialiste », de la lutte et de l’instrument nécessaires pour y parvenir.

 

Le campisme (4) exprimé par la majorité des organisations staliniennes ou d’origine stalinienne vis-à-vis des processus révolutionnaires dans le monde arabe (et dans le cas de la Syrie en particulier) le démontre.

Derrière ces polémiques, ce ne sont pas seulement des divergences sur la situation internationale ou sur tel processus dans un pays exotique qui s’exprime, elles reflètent également des conceptions très profondes sur la lutte anticapitaliste, la place de la démocratie dans celle-ci, sur les modalités de la transformation sociale et sur la société alternative à construire …

 

. … Au final, la question principale est que, s’il est toujours et en tout temps nécessaire et utile de critiquer intelligemment ou de pointer sobrement du doigt les limites et les contradictions de l’évolution du PTB, personne ne changera le PTB à sa place.

 

Tant qu’il n’aura pas fait un aggiornamento clair et explicite sur son stalinisme (au lieu de botter en touche en parlant de « questions à laisser aux historiens »), on ne peut pas faire comme si celui ci n’existait pas, se taire ou faire comme s’il était en voie de lente mais sûre résolution, ou encore comme si ces contradictions étaient mineures, purement secondaires et sans importance « au regard des intérêts des travailleurs »… ou de certains calculs électoralistes

 

… Bien sûr, la collaboration sur le terrain des luttes avec les militants du PTB, comme avec ceux des autres organisations de la gauche radicale, est tout aussi essentielle, utile et nécessaire. Mais quand on s’engage d’une telle manière avec ce parti dans une perspective qui dépasse largement le seul terrain électoral conjoncturel

Fin de citation.  

 

Texte complet

Clic sur lien 2014 : La gauche en débat (I). Remarques critiques sur l'évolution récente de la LCR vis-à-vis...  www.avanti4.be

 

 

(3)

Nd rédac de RIPOSTE : Ex cathedra, l’art. 31 / 2008 remplacé par art. 42 / 2015 des satut Ptb souligne que « Le caractère collectif est le plus haut principe de la direction du parti. … Le principe de collectivité empêche le subjectivisme et garantit les décisions les meilleures, les plus dialectiques » Au vu de l’art. 30.7 interdisant la liberté d’expression des tendances comme analysé textes à l’appui dans notre Volet 1, on peut se dire que la messe est dite.

D’où toute l’importance de ce paragraphe de l’article très fouillé et judicieux de Mr Ataulfo Riera que nous avons très bien connu.

 

Il ne suffit pas d’avoir en poche voir simplement regarder les 32 pages de 12/18cm contenant les 50 art. statuts Ptb 8ème Congrès 2008, en  bonne « dialectique » il faut avant tout en mesurer « globalement » leurs portées politiques, historiques, idéologiques et pratiques puisqu’ils constituent la « charte fondamentale » de l’organisation.

Outre les Volets 1, 3, 4 et 5 (Ce dernier en de finalisation sur « 2014 et Après »), le présent Volet 2 méritait d’être restructuré dans sa forme, le fond restant inchangé.  

 

(4)

Nd rédac de RIPOSTE : « Campisme » : Forme de néologisme consacrant une bonne fois pour toute le « C’est ce camp là et pas un autre » intégrant le concept – disons-le au 2ème degré - du mec qui marche sur l’eau parce qu’il est le plus beau !

 

(1)

13.12.2012- 02.02.2013 Le Vif/L’Express -– RTL/TVI 23.03.2014 – Sud-Presse 24.03.2014 

 

(2)

« Art. 50./ 2008 devenu art. 61 / 2015 

Seul un Congrès national du parti peut modifier les statuts »

Mais, sachant que ces mêmes statuts imposent par un libre choix de principes et conventions dès lors par des valeurs arbitraires un interdit, l’interdit de la liberté d’expression et d’organisation des courants et tendances, l’aggiornamento fondamental  SI TANT EST QU'ON LE VEUILLE REELLEMENT impliquant débats sans ukases pour sortir du carcan stalinien ce ne sera pas un voyage de plaisance ... 

 

Lire 

" « Droit de tendance Ptb et Autres » Volet 1 " par Clic sur lien ci-dessous

http://ripostb1.blog4ever.com/droit-de-tendance-ptb-et-autres 

Pour la totalité des 4 volets sur Ptb  Clic sur lien ci-dessous

http://ripostw.blog4ever.com/ptb-en-4-volets

 



31/12/2013
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